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Et pourquoi pas une pièce sur Mainvilliers ?!

 

MAINVILLIERS, LATITUDE 48°N LONGITUDE 1°E

En effet, pourquoi pas !? Parce qu’il n’en existe pas ? Et alors… il y a des gens de théâtre qui savent écrire des pièces, il suffirait d’en trouver un que le projet intéresse.

Quel projet ? me direz-vous. Vous avez raison, commençons par le commencement.

Au printemps 2006, l’association Kaléidos Art lançait une opération de grande envergure intitulée Fenêtres Ouvertes sur Mainvilliers et sous-titrée comment voyez-vous Mainvilliers ? Cette manifestation, qui se déroulera sur la première quinzaine de mai 2007, nous invite tous à répondre à cette « question-sous-titre » d’une façon artistique, qu’elle soit écrite, sonore, ou visuelle … C’est alors qu’est venue la question : « Et pourquoi pas une pièce sur Mainvilliers ?! »

les enfants de Mainvilliers...

raymond et louisette...

Les associations Amateurs et La Vaillante ont décidé de donner suite à cette suggestion et se sont tournées vers Philippe Lipchitz, comédien, auteur et metteur-en-scène du Sub Théâtre, bien connu en Beauce et Perche. L’auteur, le metteur-en-scène de l’association Amateurs que je suis et les comédiens de La Vaillante se sont rencontrés pour définir les grandes lignes du futur spectacle : ce ne sera pas une fresque historique mais plutôt un spectacle qui serait comme un portrait vivant d’une commune entre ville et campagne.

une vélocypédiste...

Et puis l’auteur s’est mis au travail. Il a « marché dans les rues de cette ville dont il allait devoir écrire »… Ces promenades ont donné un premier texte, une ébauche du spectacle en gestation. Et vous me croirez ou pas, c’est quand même plus facile d’entrevoir le futur spectacle à partir de son ébauche que de dire à qui ressemblera le bébé à partir de l’échographie du troisième mois !

C’est étrange, troublant, et pour certains même inquiétant cette période pendant laquelle on sait qu’on va monter un spectacle dont on connait les participants, le thème, mais pas le texte. Le texte n’existe pas. Pas encore. Et il aurait suffit qu’on n’en parle pas pour qu’il n’existe peut-être jamais… Troublant, je vous disais ! Parce qu’on ne décide pas comme ça de monter un spectacle à partir d’un texte qu’on n’a pas lu !!! Enfin, pour ma part, je n’avais jamais procédé de cette manière, car monter un spectacle, c’est donner une version scénique d’un texte. Il faut donc bien qu’il y ait un texte dès le tout début, et qu’on l’ait lu. Ou alors on improvise, sur un prétexte…

...une famille recomposée...

Cette période est troublante pour tous les futurs participants, en effet, car pleine de doutes : et si le texte à venir ne plaisait pas ? Au metteur-en-scène, aux comédiens, au public … Et si on n’en trouvait pas les chemins vers la scène ? Il serait trop tard pour faire marche arrière ! Et on ne commande pas un texte à un auteur pour le laisser dans un tiroir… Il faut préciser que de toute l’équipe, seul Philippe Lipchitz connaissait bien cette situation, et pour cause, quant aux comédiens et moi-même, nous vivions là une grande première !

une scène de la résistance

Mais l’excellent contact humain qu’on a eu avec Philippe a étouffé les appréhensions dans l’oeuf. Je venais de voir son spectacle « L’été de Benjamin » à la salle des fêtes de Mainvilliers, il était venu à une représentation de notre « Révizor » à l’Espace Soutine. Nous avions fait connaissance théâtralement et l’envie de travailler ensemble était sensible. A partir de là, la confiance apaise les inquiétudes…

L’ébauche a murie. Elle est devenue un texte brut de plume, que Philippe nous a présenté et dont nous avons discuter. Puis un texte abouti, que nous avons présenté sur scène les 12 et 13 mai.

PETITE FABLE DEMOCRATIQUE A L USAGE DE LA JEUNE GENERATION

« Petite fable démocratique à l’usage de la jeune génération » de Stéphanie TESSON mise en scène de Jean-Pierre JEROME

Le roi Lion se fait virer par son ingrat de peuple avide de changements. Mais lui trouver un successeur semble tenir de la gageure ! Entre ceux qui voudraient bien … ceux qui préféreraient … et ceux qui ne veulent rien entendre, la discussion est rude. Qui du Singe, de l’Eléphant ou de la Fourmi aura la préférence du peuple des animaux ?… Et si la démocratie était ailleurs ?

LES HISTOIRES A DORMIR DEBOUT

Une comédie de Frédéric SABROU mise en scène par Jean-Pierre JEROME interprétée par les enfants de La Vaillante.

Un lit vertical dans une chambre verticale et Louna, allongée verticalement, qui n’arrive pas à dormir… Plumard, Morphée et le Dr Noctus ne seront pas les seuls à tenter de l’aider dans sa quête de sommeil. Seulement voilà : la nuit, seuls les chats sont gris ; les rêves, eux, c’est autre chose…

LE NOUVEAU SCAPIN

Une comédie écrite et mise en scène par Gaëlle CHALUDE

Le prof de théâtre du groupe d’ados n’en peut plus, il abandonne. Les jeunes comédiens sont atterrés. Mais personne ne veut baisser les bras : Pascal est parti, qu’à cela ne tienne ! Le spectacle se montera sans lui ! Après tout, il y a des années que le groupe participe à cet atelier et chacun en sait assez pour se débrouiller ! Enfin, en théorie… En pratique, les choses se corsent, notamment lorsque le groupe décide de monter « Les Fourberies de Scapin ». La langue de Molière est loin de celle des jeunes de 2007… Les jeunes comédiens vont donc adapter la pièce à leur époque. Pour un résultat… surprenant.

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